Monsieur Sery Eric, un infidèle notoire veut reconnaître son enfant qu’il a eu avec sa maîtresse afin que celui-ci vienne vivre dans la maison conjugale parmi ses frères.
Sa femme toute furieuse s’oppose à ce projet, car son consentement ne lui a pas été demandé.
Dans un tel cas, Mme Sery peut-elle s’opposer au projet de reconnaissance par le père de l’enfant né de sa relation hors mariage ?
Est-ce légal que son mari ne lui demande pas son consentement avant d’entamer les démarches de reconnaissance ?
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Malheureusement, avec la nouvelle loi de 2019 sur le mariage, le consentement de la femme n’est plus obligatoire lorsque le mari veut reconnaître l’enfant fruit son adultère.
Le mari a juste l’obligation de donner l’information à l’épouse de son projet de reconnaissance avant d’entamer cette procédure.
Autrement dit, le mari donne à sa femme, un papier rédigé par un commissaire de justice dans lequel il mentionne sa volanté de reconnaître son enfant adultérin.
Bien vrai que le consentement de Mme Sery ne soit pas obligatoire, elle peut tout de même s’opposer à la reconnaissance par son mari de l'enfant adultérin. Par exemple, si elle a les preuves que cet enfant n’est pas réellement de son mari.
V. Art. 22, 23, 24 et 25, L. N° 2019-571 du 26/06/2019 relative à la filiation.
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