Le procès d'un ex-ministre sous le régime Gbagbo, s'ouvre ce mardi 11 juillet 2017 à Abidjan.
Le procès d’Assoa Adou, ex-ministre de la construction puis des Eaux et forêts sous Laurent Gbagbo, s’ouvre, ce mardi, à la Cour d’Assises d’Abidjan, sous fond de ‘’suspicion’’ eu égard aux allégations de l’Accusation et aux auditions des principaux témoins.
Selon l’Arrêt de la Chambre d’Accusation n° 231 du 28 décembre 2016, dont APA a eu copie, Assoa Adou est poursuivi pour les chefs ‘’de complot contre l’autorité de l’État, organisation de bandes armées, détention illégale d’armes à feu et de munitions, complicité d’attentat contre l’autorité de l’Etat’’, sur la base de deux témoignages.
Celui du nommé Théophile Zaourou qui, selon l’arrêt, aurait rencontré Assoa Adou au Ghana, et lui aurait confié sa volonté de ‘’composer avec des officiers en exil pour une déstabilisation du régime en place’’.
Ensuite, le témoignage de Moïse Harold Metch Metchro qui selon les termes de l’arrêt ‘’reconnaîtrait que Assoa Adou aurait donné des instructions pour la formation de plusieurs miliciens à Abengourou, qu’il aurait financé les attaques d’Abengourou d’août 2012 et mai 2013, ainsi que pour les projets de déstabilisation d’août 2014’’.
Or, les auditions de ces deux personnes devant le juge d’instruction sont différentes des allégations contenues dans l’arrêt de la Chambre d’Accusation.
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