Le ministre de l’environnement et du développement durable, aussi membre du RHDP, Allah Kouadio Rémy a récemment invité les militants de son parti à s'aligner avec le projet de la nouvelle constitution proposée par le Président ivoirien Alassane Ouattara.
C'était lors d'une rencontre avec les membres du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix ) le samedi 3 septembre dernier, à la salle des fêtes de la mairie d’Aboisso, que Allah Kouadio Rémy a évoqué les objectifs de la nouvelle constitution.
Selon lui : « L’actuelle constitution a aujourd’hui quinze ans (…) Le changement de constitution est dans l’ordre normal des choses. Le monde évolue et il faut évoluer avec ». (Abidjan.net )
Avouons que l'argument avancé par M. Rémy n'est pas pertinent en comparaison de l'âge de certaines constitutions dans les pays occidentaux.
En effet, la dernière constitution française en date est celle du 4 octobre 1958. Cette constitution a donc 58 ans et pourtant, elle est toujours en vigueur et s'adapte aux circonstances actuelles.
Il est toutefois revenu sur l’appel de Daoukro, grâce auquel, a-t-il soutenu, « les élections se sont bien passées. » Et de souligner : « Nous n’avons pas d’autre choix, que de rester ensemble. » Auparavant est intervenu le coordonnateur départemental du RHDP, Magloire Anoma Kouao, par ailleurs délégué départemental du PDCI. Ce dernier a également exhorté les militants à resserrer les rangs. « Nous sommes condamnés à nous entendre, car l’enjeu, c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire.
Notre rassemblement n’est pas un rassemblement d’amour, mais de raison. Si nous étions divisés aux élections de 2015, le président Ouattara ne serait pas élu au premier tour, » a-t-il fait de remarquer.
Le premier responsable local du PDCI a déploré l’absence répétée de certains militants, membres de la Coordination départementale aux rencontres et le manque de collaboration de certains d’entre eux. La rencontre a démarré avec plus de 2 heures de retard sans la moindre excuse aux militants, qui murmuraient le manque de ponctualité.
SOURCE : Abidjan.net
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