Si vous suivez les procès de Gbagbo et de Blé Goudé, vous avez certainement entendu parler des témoins immatriculés témoin P547 ou encore témoin P441.
Depuis le début du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI), plusieurs témoignages de l'accusation ont suscité de vives polémiques. Retour sur ces affaires qui menacent à la fois la sérénité et la publicité des débats.
La bourde du témoin P547
Au cinquième jour du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui s’est ouvert le 28 janvier à La Haye, le premier témoin de l’accusation, identifié sous le matricule P547, donne accidentellement son nom alors qu’il raconte comment les forces loyales à l’ex-président ivoirien avaient ouvert le feu sur des manifestants non armés pendant la crise postélectorale.
Le juge principal de la chambre préliminaire, Cuno Tarfusser, met immédiatement fin à l’audition et ordonne aux journalistes de ne pas citer le nom de ce témoin. Mais il ne parvient pour autant pas à empêcher les fuites.
La CPI révèle par erreur l’identité de témoins protégés
Le 3 février, une session à huis clos est diffusée par erreur sur la chaîne publique de la CPI. Dès le lendemain, une vidéo de cette audience circule largement sur Internet. On y voit Cuno Tarfusser demander le huis clos à la requête du procureur Eric MacDonald. Mais les micros restent ouvert et l’on entend le procureur dire qu’il souhaite soulever la question de la protection de quatre témoins… dont il révèle les noms.
LIRE LA SUITE SUR : Jeune Afrique
Aucun commentaire