Franck-Willy
L'infraction de viole est en Côte d'Ivoire, chose courante. Mais cet acte criminel et ignoble passe pour la plupart du temps sous silence, et les auteurs restent impunis.
C'est pourquoi, face à un tel constat, un rapport des Nations unies publié lundi 11 juillet, appelle les autorités ivoiriennes à redoubler d’efforts dans la prévention et la répression des viols.
Un communiqué de Zeid Ra’ad Al Hussein incitant à la répression des actes de viol
« La Côte d’Ivoire a enregistré ces dernières années des progrès significatifs en termes de droits de l’homme, mais la persistance des viols et de l’impunité à l’égard de leurs auteurs reste l’objet de vives préoccupations et requiert une action urgente », a indiqué le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, dans un communiqué publié lundi 11 juillet.
Un rapport établi par le Haut-Commissariat et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) dénonce ce « fléau qui continue de faire de nombreuses victimes dans le pays ».
L’ONU ne dispose pas d '« estimation totale du nombre de cas en Côte d’Ivoire en raison de l’absence de statistiques officielles consolidées » dans le pays, a indiqué à l’AFP une responsable de l’Onuci, Sarah de Hemptinne.
Source : Jeune Afrique
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