L'ex première dame ivoirienne, Simone Gbagbo avait été accusée d'avoir fait tuer le journaliste Guy-André Kieffer. C'était Moïse Metch, ex-chef de milice pro-Gbagbo qui avait porté une telle accusation le mercredi 20 juillet contre Simone Gbagbo lors de son procès.
Mais la défense de l'ex première dame à rejeter toute implication dans le meurtre du journaliste franco-canadien.
D'après, la défense, le témoin Moïse Metch est certainement un menteur à ne pas prendre au sérieux.
Un témoignage « à charge et peu sérieux », dénonce Maitre Ange Rodrigue Dadje, l’un des avocats de Simone Gbagbo, jugée par les assises d’Abidjan depuis le 31 mai pour « crime contre les prisonniers de guerre et crime contre l’humanité ».
En effet, l'ex milicien pro-Gbagbo, avait affirmé mercredi qu'il n'était pas un témoin oculaire, donc ses propos faisant objet d'accusation venaient de quelqu'un d'autre.
Selon les propos du rapporteur Moïse Metch, l'ancienne première dame ivoirienne avait ordonné l'assassinat et la dissimulation du corps du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, porté disparu en 2004 à Abidjan.
Rumeurs ou vérité ?
Les avocats de la défense sont probablement et évidemment convaincus qu'il s'agit de rumeurs, donc de fausses accusations portées à l'encontre de l'ancienne première dame.
« C’est de l’ordre de la rumeur, soyons sérieux ! » , s’agace l’avocat Maître Ange Rodrigue Dadje. Avant de souligner que Simone Gabgbo, entendue à deux reprises en 2008 dans les procédures ivoiriennes et françaises ouvertes après la disparition du journaliste n’avait jamais été inculpée, bien que l’enquête française se soit orientée vers des proches de l’ancienne première dame.
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